Un mal répandu
Dans cet article je vais vous détailler ce qu’est le syndrome de l’imposteur grâce à des exemples précis que je rencontre dans mon activité.
Surtout, je vais vous expliquer comment réussir ENFIN à s’en affranchir en vous illustrant en quoi l’angle de la Psychogénéalogie permet d’appréhender ce phénomène.
Le syndrome de l’imposteur est extrêmement répandu et certaines sources expliquent qu’il a pu toucher jusqu’à 70% de la population !
Portrait-robot d’un mal répandu et ravageur :
Dans le monde professionnel
- 60% des personnes qui souffrent du syndrome de l’imposteur sont moins productives au travail.
- 40% des personnes qui souffrent du syndrome de l’imposteur envisagent de changer de carrière.
- 20% des personnes qui souffrent du syndrome de l’imposteur ont déjà quitté un emploi à cause de ce sentiment.
- 50% des entrepreneurs ont connu le syndrome de l’imposteur.
Coté démographie :
- Les femmes sont plus susceptibles d’être touchées que les hommes.
- Le syndrome de l’imposteur est particulièrement fréquent dans les domaines où la réussite est valorisée, comme la médecine, le droit et les affaires.
Exemples concrets et réels :
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- Une manager qui refuse des promotions par peur de ne pas être à la hauteur.
- Un entrepreneur talentueux qui procrastine et sabote ses propres projets.
- Un étudiant qui doute de ses capacités et se compare constamment aux autres.
- Une femme qui valorise constamment sont compagnon et ne comprend pas comment il peut rester avec elle « qui est si nulle »
- Un homme qui décide de se reconvertir dans son métier passion qui n’ose pas parler autour de lui de toutes ses nouvelles réussites et qui garde son lancement d’activité secret
- Une femme qui reprend le travail après un arrête maladie suite à un burn out qui culpabilise d’avoir réussi son entretien pour intégrer un nouveau poste le mois suivant
Voici les symptômes les plus courants du syndrome de l'imposteur
Dénigrement de ses réalisations: Attribuer son succès à la chance, au hasard ou à l’erreur.
Peur d’être démasqué: Se sentir comme un tricheur et craindre que les autres découvrent sa « véritable nature ».
Perfectionnisme excessif: Se fixer des standards inatteignables et ne jamais se sentir satisfait de son travail.
Comparaison aux autres: Se comparer constamment aux autres et se sentir moins compétent.
Autocritique sévère: Se focaliser sur ses erreurs et ses défauts, et minimiser ses forces.
Les causes du syndrome de l'imposteur : focus sur la cause transgénérationnelle
- Des Facteurs personnels: Perfectionnisme, anxiété, manque d’estime de soi, peur de l’échec.
- Facteurs culturels : Injonction à la réussite, pression sociale, stéréotypes de genre.
- Des Facteurs familiaux : l’éducation basée sur la comparaison et la critique, le manque de reconnaissance et d’encouragement. Dans mon métier j’analyse ce qu’on appelle « l’identité familiale », c’est-à-dire notre socle de valeurs familiales. On observe souvent des injonctions à la réussite dans les familles qui peut paralyser justement certains individus. Mais l’inverse est aussi vrai : dans certaines familles où la peur de réussite est forte, on peut avoir des personnes qui ont tendance à développer le syndrome de l’imposteur et à s’autosaboter dans leurs projets.
Les symptômes du syndrome de l'imposteur : la lecture transgénérationnelle indispensable
Les conséquences importantes sur la vie des individus, on les connait bien :
- Stress et anxiété : Peur de l’échec, sentiment d’infériorité, épuisement émotionnel.
- Dépression et perte de motivation : Diminution de l’estime de soi et manque de confiance en soi, sentiment d’impuissance, perte d’intérêt pour ses activités.
- Difficultés professionnelles : autosabotage de ses opportunités, hésitation à prendre des risques
- Isolement social: Peur du jugement des autres, retrait des interactions sociales.
Si on se focalise sur l’angle de la Psychogénéalogie, les symptômes du syndrome de
l’imposteur peuvent également être interprétés comme des manifestations de
loyautés invisibles envers nos ancêtres. En voici quelques exemples :
- Douter de ses compétences : peut être lié à un ancêtre qui a été dénigré ou qui a eu à cacher ses talents. Au moment des reconversions, je vois ce trait
ressortir très souvent ! Comme un auto-empêcheur, un autosabotage en
fait. - Attribuer ses réussites à la chance : peut être lié à un ancêtre qui n’a pas pu jouir de ses succès ou qui a été victime d’injustice mais aussi à la croyance fortement installée que « la réussite n’est pas faite pour nous ».
- Se comparer constamment aux autres : peut être lié à un ancêtre qui a été comparé à ses frères et sœurs ou qui a subi une pression sociale importante.
Parfois c’est ce que j’observe dans « le clan des méchants ». Je le vois dans les familles où ceux qui ont réussi professionnellement sont mal vus et très vite jugés par les autres membres de la famille.
Important : à ce stade de la lecture je vous encourage à mener votre propre réflexion sur ce qui se passe chez vous. On se dit souvent que ça n’arrive que dans les autres familles, mais je vois ça chez presque toutes donc…
Et puis une autre remarque, qui dit « ancêtre » ne dit pas forcément que la personne est si loin de vous dans l’arbre ! Cela peut déjà être votre ascendant direct (un de vos parents) ou vos grands parents.
Libérer le syndrome de l'imposteur : des pistes avec la psychogénéalogie
C’est une question que je reçois souvent : comment on fait pour retrouver confiance en soi et pour enfin lâcher cet encombrant syndrome de l’imposteur ?
La Psychogénéalogie et le transgénérationnel nous offrent des outils pour identifier les causes profondes du syndrome de l’imposteur et nous libérer de ses manifestations. Voici quelques pistes :
- Comprendre son histoire familiale : identifier les injonctions, les secrets et les traumatismes qui ont pu influencer notre construction identitaire. C’est important parce que souvent dans le cadre du syndrome de l’imposteur, la personne a le sentiment de devoir se « battre contre elle -même » et cela ne produit aucun effet !
C’est normal ; si la cause est familiale (traumatisme familial, code de lois inconscient etc.) ; il ne sert à rien de se répéter en permanence que nous allons y arriver (bon, c’est un début, je l’admets). Cela ne fait pas tout car on peut avoir une culpabilité inconsciente à la réussite. Si je ne m’en défaits pas, comment vraiment lâcher ce syndrome de l’imposteur ? Tout est lié !
- Délier les liens transgénérationnels : couper les liens de loyauté invisibles qui nous empêchent de nous réaliser pleinement.
Après le travail d’analyse que je vous permets de mener, vient le moment de symboliquement couper avec ces liens invisibles. C’est ce que l’on nomme l’acte symbolique.
Précision ici : l’analyse peut se mener en autonomie (via mon programme d’accompagnement Lianes Originelles) mais pour l’acte symbolique, c’est une séance en individuel qui sera nécessaire.
- Reconstruire son estime de soi : se reconnecter à ses forces et à ses talents, et développer une image de soi positive.
C’est un peu le fil rouge de ces recherches. En parallèle de la déconstruction du code de lois familial on doit retravailler son propre schéma de fonctionnement. Progressivement.
Dans mon programme d’accompagnement j’ai nommé cela « le protocole de changement en 10 étapes ». Pour l’avoir vécu moi-même, il est radicalement efficace !
Retrouver l’estime de soi
Le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité. En comprenant ses origines transgénérationnelles et en s’engageant dans un travail de libération, il est possible de retrouver confiance en soi, estime de soi, et de réaliser son plein potentiel.
N’oubliez pas : vous n’êtes pas seul(e) et il est possible de vaincre le syndrome de l’imposteur. En explorant vos racines et en prenant soin de votre estime de soi, vous pouvez vous libérer de ce poids et vous épanouir pleinement.
